Guy Perron
Archiviste - Généalogiste émérite - Historien - Paléographe


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Né à Montréal, baptisé à Laval, Guy Perron est de la onzième génération dans la filiation de la famille Perron dit Suire en Amérique du Nord. Animé par le besoin de retrouver ses racines, de retourner aux sources, il se livre, en 1978, à des recherches sur sa propre famille et son patronyme. Ce long travail réveille l'historien qui sommeillait en lui. Il devient généalogiste et historien familial.

En 1986, il rédige « La famille Perron dit Suire au Canada » et reçoit le Prix Percy-W.Foy (décerné par la Société généalogique canadienne-française). En 1990, avec une masse documentaire plus abondante, il publie à compte d'auteur, Daniel Perron dit Suire : une existence dans l'ombre du père (212 p.). Constatant l'intérêt manifesté par les Perron, il sonde le terrain et, avec six autres personnes, il jette les bases de l'Association des familles Perron d'Amérique inc. en avril 1991.

Membre de l'Association des archivistes du Québec, Guy Perron a été administrateur de la Commission nationale de généalogie, de l'Association Québec-France, et le promoteur-responsable du projet de dépouillement des archives de l'Amirauté de La Rochelle. Côté généalogie, il est ou a été membre de la Société généalogique canadienne-française, de la Société de généalogie de Québec, du Club de généalogie de Longueuil, de la Société de généalogie de La Jemmerais et de la Société de l'histoire du protestantisme français (1984-1999). À La Rochelle, Guy Perron a été membre du Cercle généalogique d'Aunis et Saintonge et de l'Association des Amis du Musée maritime et a été membre de l'Association des Amis des Archives départementales de la Charente-Maritime et de l'Institut francophone de généalogie et d'histoire (1992-1999).

Guy Perron a écrit plusieurs articles d'intérêt généalogique reliés de près ou de loin à la famille Perron. Sa préoccupation est de faire connaître l'histoire généalogique de celles et ceux qui ont porté le patronyme Perron (et variantes), conserver les faits et gestes du patrimoine familial et poursuivre toujours plus loin les recherches. Depuis plusieurs années, il offre un service de paléographie tant pour les professionnels que les dilettantes qui font régulièrement appel à ses services pour déchiffrer des documents.

En 1997, il forme le groupement Les Amis de François Peron dans le but d'appuyer financièrement la publication de la biographie de François Peron, le père de Daniel Perron dit Suire. C'est en 1998 qu'il réalise son grand rêve : faire connaître la vie et la carrière de ce Fils de La Rochelle. Il fonde sa maison d'édition (Les Éditions du Subrécargue) et publie François Peron (1615-1665), marchand-engagiste, bourgeois et avitailleur de La Rochelle (382 p.).

Le 5 juillet 1999, la Ville de La Rochelle et le groupement Les Amis de François Peron ont procédé à l'inauguration de l'allée François-Peron située dans le Parc des Pères, quartier des Minimes. Un événement mémorable à l'aube du 3ième millénaire!

De mars 2000 à février 2002, Guy Perron est vice-président de la Société de généalogie de La Jemmerais et a été administrateur à la Société généalogique canadienne-française (juin 1999 - juin 2001).

D'avril 2000 à octobre 2001, dans le cadre des festivités du 150e anniversaire de la ville de Sainte-Julie, Guy est responsable et coordonnateur du livre d'histoire officiel «Sainte-Julie (1851-2001) : un tourbillon de gens et de passions » (656p.) et rédige la partie historique. Son lancement eut lieu le 20 octobre 2001.

Aussi, il participe au contenu historique du livre pour enfants « Julio te raconte » publié en septembre 2001.

À l'été 2001, on fait appel à ses connaissances historiques pour trouver un nouveau nom à la suite de la fusion des Caisses populaires Desjardins de Sainte-Julie et de Saint-Amable. C'est à sa suggestion qu'est née la Caisse populaire Desjardins du Grand-Coteau en 2002.  

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Depuis l'automne 2001, Guy Perron entreprend la transcription des volumes de la « série des registres de la Prévôté de Québec », qui constitue la principale source pour l'étude de la justice royale à Québec pendant le régime français. En mars 2002, il présente sa transcription "in extenso" des volumes 1 et 2 en un premier tome sous Les Éditions historiques et généalogiques Pepin.

À ce jour, treize (13) tomes (de près de 500 pages chacun) sont actuellement disponibles représentant les vingt-quatre (26) premiers volumes (registres civils et criminels) de la Prévôté de Québec.

Par la suite, il déchiffre des centaines d'actes notariés pour le compte de Jean-Pierre-Yves Pepin en vue de la publication des huit (8) tomes de « Sur les traces historiques de Marie Creste et Robert Pepin et leur descendance » (1668 à 1757).

Au printemps et à l'automne 2003, Guy Perron donne des cours de paléographie I et II aux membres et non-membres de la Société de généalogie de La Jemmerais à Sainte-Julie. 

En juin 2003, Guy Perron est la « Personnalité du mois » du défunt site web Généalogistes sans frontières. .

Le 11 juin 2003, il est honoré comme lauréat du Prix Percy-W.-Foy 2002 de la Société généalogique canadienne-française pour la publication des transcriptions des volumes de la Prévôté de Québec (trois tomes).

En août 2003, Guy Perron conçoit le site web « À la découverte de la Prévôté de Québec ». Le site comprend : l'historique de la Prévôté, la méthodologie du déchiffrement, les index onomastiques de chaque tome publié, la liste des 112 volumes de la Prévôté, quelques procès inédits, etc. Par la suite, il conçoit le site web « Documents d'archives » exposant le déchiffrement de documents d'archives concernant les relations entre La Rochelle et la Nouvelle-France au XVIIième siècle.

Pour souligner l'excellence de ses travaux généalogiques depuis de nombreuses années, Guy Perron reçoit le titre de « Membre émérite » de la Société généalogique canadienne-française lors de son congrès quinquennal d'octobre 2003.

Dans sa revue L'Ancêtre, la Société de généalogie de Québec publie en deux parties (printemps et été 2004) l'article de Guy Perron intitulé « La transcription des sentences civiles de la Prévôté de Québec : un outil pour les généalogistes ». Cet article expose brièvement les structures judiciaires en Nouvelle-France, puis analyse plus particulièrement le tribunal de la Prévôté de Québec (sa création, sa compétence, le travail des officiers, le déroulement des procès, la nature des causes, les registres, etc). Constituant le meilleur article de fond paru dans cette revue, on lui décerne le Prix de L'Ancêtre 2003-2004 en novembre 2004.

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Lors de l'assemblée générale annuelle de la Société généalogique canadienne-française, en juin 2008, il reçoit le Prix Percy-W.-Foy 2007 pour le cédérom « Prévôté de Québec, tome VIII transcription du volume 15 (registre civil), 9 janvier au 30 décembre 1680 ».
En juin 2009, lors du Colloque de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie, le Bureau québécois d'attestation de compétence en généalogie a conféré le titre de « Généalogiste émérite » à Guy Perron en reconnaissance de sa longue pratique en généalogie (31 ans), de ses publications et ses compétences et habilité de haut niveau.

Tout en poursuivant la transcription des sentences de la Prévôté de Québec, Guy Perron travaille actuellement sur la généalogie et l'histoire des cinq (5) frères Perron qui se sont établis à la Baie Saint-Paul au début du XVIIIième siècle.

À la fin de 2009, il crée son compte Facebook facebook pour publiciser ses activités et réalisations.

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Au début de 2010, il monte sa base de données généalogiques à l'aide du logiciel Hérédisheredis12. Cette base est diffusée sur Planète Généalogie Planète Généalogie et regroupe plus de 4800 individus, 1212 patronymes, 323 lieux, 8778 événements (naissances, mariage, décès, vente, inventaire, etc.) et 1261 sources archivistiques (documents originaux).
Exemple d'un document d'archives

En juin 2011, après onze années d'absence, Guy Perron retourne à La Rochelle pour un 13e séjour de recherches généalogiques et historiques aux Archives départementales de la Charente-Maritime.

Pendant ce séjour, il compile les renseignements et prend plus de 700 photographies de documents d'archives des XVIe et XVIIe siècles.
Guy Perron à La Rochelle 2011
En 2012, Guy Perron est finaliste au Prix Archange-Godbout, de la Société généalogique canadienne-française, pour l'ensemble de son oeuvre. « Depuis plusieurs années, M. Perron s'est donné, entre autres tâches, la transcription paléographique des jugements judiciaires de la prévôté de Québec. Il s'agit là d'un travail colossal dont l'apport à la généalogie de demain est des plus précieux. En effet, grâce à lui, les généalogistes et les historiens ont à portée de main une source inépuisable d'informations sur la vie quotidienne de leurs ancêtres, une source difficilement accessible avant lui. La rigueur remarquable que l'auteur apporte à son travail fait de l'oeuvre de monsieur Perron un ouvrage hors du commun. Voilà les motifs de cette recommandation très méritée » (Mémoires, été 2011, p. 144)
En juin 2012, il retourne à La Rochelle pour son 14e séjour de recherches aux Archives départementales de la Charente-Maritime et aux Archives municipales de La Rochelle.
Réception à l'hôtel de ville en juin 2012
Encore une fois, plus de 600 photographies sont effectuées tant dans les greffes de notaires, les audiences de la police que les permissions, maîtrises et commissions.

Le 26 juin, il est reçu à l'hôtel de ville de La Rochelle par Mme Sylviane Dulioust, adjointe au maire  en charge de la culture, et M. Jany Grassiot, un ami généalogiste. Pour l'occasion, on lui remet une réplique du panonceau de l'Allée François-Peron (1615-1665). À noter que le panonceau sera rectifié par le retrait d'un «r» à Perron.

Un article paraît à cet effet dans le journal Sud-Ouest (édition du 2 juillet 2012).
Article paru dans le journal Sud-Ouest (édition du 2 juillet 2012)